Témoignage - Rencontre avec Tatévik et Tigran, dans le village de Lusadzor
[7 janvier 2024] - Propos recueillis par Achod Papasian

TATÉVIK ET TIGRAN : « Les experts du Fonds nous rendent visite régulièrement pour voir si les plants de légumes ont pris ou si les arbres sont en bonne santé. ».
Établies par le Fonds Arménien de France avec le soutien du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, la ferme et la fromagerie de Lusadzor sont devenues un des pôles économiques les plus importants du Tavush, en Arménie. La pépinière mise en place ces dernières années a permis de renforcer la dynamique de cet ensemble. C’est là que sont produits les centaines de milliers de plants de légumes qui sont distribués chaque année aux villageois de la province. Ce programme d’aide du Fonds comprend aussi la fourniture de serres et la distribution de plants d’arbres fruitiers. L’objectif ? Encourager les bénéficiaires à se lancer dans la petite et moyenne production afin de couvrir leur propre consommation et de générer un revenu complémentaire en vendant le surplus. Rencontre avec Tatévik et Tigran, dans le village de Lusadzor.

« Cela fait déjà plusieurs années que mon mari et moi recevons les plants d’arbres et de légumes du Fonds Arménien. Moi-même, je travaille à la mairie du village, qui est chargée de la distribution des plants aux familles. Comme une partie de notre jardin était à l’abandon, nous l’avons utilisé pour y planter des aubergines, des poivrons et des tomates. Nous avons consacré une partie du terrain aux arbres qui donneront bientôt des prunes, des grenades, des poires et des pommes. L’année dernière, nous avons récolté les premiers fruits des cognassiers, des cornouillers et des petits noyers. Les légumes sont cultivés principalement pour notre consommation. Nous vendons le surplus aux distributeurs ou aux usines qui font des confitures.

Les experts du Fonds nous rendent visite régulièrement pour voir si les plants de légumes ont pris ou si les arbres sont en bonne santé. L’année dernière, Remy [Remy Robic, agronome et ingénieur horticole à la retraite, missionné par l’ECTI] nous a montré comment prendre soin des pousses et nous a donné des conseils pour les traiter. Au printemps dernier, comme il a plu pendant deux mois consécutifs, les sols n’avaient pas eu le temps de sécher. Les racines des plants risquaient de pourrir et d’être ensuite brûlés par le soleil. Remy nous a enseigné comment fabriquer une mixture et comment l’injecter aux plants touchés. »

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