Témoignage - Rencontre avec Ashot, agriculteur dans le village de Ditavan
[7 janvier 2024] - Propos recueillis par Achod Papasian

ASHOT : « Année après année, le Fonds a soutenu mon projet d’arboriculture, en me donnant des plants d’arbres fruitiers et deux serres de 180 m2 chacune. ».
Établies par le Fonds Arménien de France avec le soutien du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, la ferme et la fromagerie de Lusadzor sont devenues un des pôles économiques les plus importants du Tavush, en Arménie. La pépinière mise en place ces dernières années a permis de renforcer la dynamique de cet ensemble. C’est là que sont produits les centaines de milliers de plants de légumes qui sont distribués chaque année aux villageois de la province. Ce programme d’aide du Fonds comprend aussi la fourniture de serres et la distribution de plants d’arbres fruitiers. L’objectif ? Encourager les bénéficiaires à se lancer dans la petite et moyenne production afin de couvrir leur propre consommation et de générer un revenu complémentaire en vendant le surplus. Rencontre avec Ashot, agriculteur dans le village de Ditavan.

« J’ai commencé à collaborer avec le Fonds Arménien de France, en 2011. Au départ, j’avais seulement des figuiers. C’est un arbre assez sauvage qui n’a pas besoin d’être très entretenu. Année après année, le Fonds a soutenu mon projet d’arboriculture, en me donnant des plants d’arbres fruitiers et deux serres de 180 m2 chacune. A présent, j’ai une grande parcelle de 8 500 m2 où je fais pousser toutes sortes de fruits : des kiwis, des cerises, des nèfles, des goyaves, deux variétés de poires, une française et une japonaise, des jujubes, etc. A l’époque, ma famille et moi ne connaissions pas grand-chose sur la culture des arbres. Mais les experts du Fonds Arménien nous ont appris à les élaguer, à les soigner et à mieux organiser notre exploitation.


Le Tavush est une bonne région pour l’arboriculture. Rien que l’année dernière, j’ai récolté une tonne de kiwis, 500 kilos de nèfles, 700 kilos de figues, 200 kilos de cerises… Mais un des principaux défis ici, c’est la pluie et l’humidité. Heureusement, nous ne sommes pas touchés par la grêle, car le village est protégé par une colline. Et pour ce qui est de la vente, je vends ma production en partie sur le marché d’Idjevan, et en partie en Russie, surtout mes figues. Il y a un transporteur local qui passe chez les villageois avec son camion frigorifique et qui emmène nos produits à l’étranger ».

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