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2023 : LE PHONÉTHON DE LA RÉSISTANCE

L'impensable est arrivé. Face à l'invasion azerbaidjanaise, les habitants de l'Artsakh ont préféré la souffrance à l'esclavage et l'exil à la mort. Ils ont trouvé refuge en Arménie. Dés les premiers jours, le Fonds Arménien était sur le terrain afin de les réconforter et de leur distribuer des produits de première nécessité. 

Le Phonéthon 2023 mettra donc l'accent sur l'aide à l'installation des réfugiés d'Artsakh dans les villages d'Arménie. Logement, nourriture et surtout aide au démarrage d'une activité ; trois objectifs qui exigent notre soutien. Simultanément, le Fonds Arménien de France continuera à soutenir les villages frontaliers, dans le Syunik, le Tavush, le Guégharkunik.

Face à la menace azérie, il est plus que jamais nécessaire d'aider ces populations frontalières à rester sur leurs terres et à les faire fructifier. Les habitants du Syunik, principale province menacée, restent déterminés à faire face à toute éventualité. Les récoltes de blé de cet été assureront le pain pour l'hiver. Les distributions, effectuées par le Fonds Arménien de France, de plants de légumes et d'arbres, de serres, de ruches et de petit matériel agricole se poursuivront. Au Tavush, le programme agropastoral, entamé il y a 14 ans, se poursuivra autour de la ferme et de la fromagerie de Lusadzor soutenu financièrement par le département des Hauts-de-Seine qui a toujours été à nos côtés. Il s'enrichira cette année par l'apport en compétence des premiers élèves diplômés du Lycée agricole Patrick Devedjian. Au Guégharkunik un nouveau programme d'aide aux villages frontaliers sera amplifié pour répondre à l'arrivée des réfugiés. Enfin, comme chaque année, une aide sera accordée aux Arméniens du Liban : écoles et formation professionnelle.

Le Phonéthon 2023, qui aura lieu du 16 au 19 novembre, sera placé sous le signe de la Résistance, et donc de Missak et Mélinée Manouchian. Il sera marrainé par Katia Guiragossian, petite-nièce de Mélinée et Missak. Le Phonéthon 2023 est vital pour les réfugiés de l'Artsakh. Alors n'attendez pas, faites dès à présent votre don.

Merci pour votre générosité.

Message de Katia Guiragossian, marraine du Phonéthon 2023

Katia Guiragossian est la petite-nièce de Mélinée et Missak Manouchian. Elle prépare actuellement un documentaire sur la vie, les actions et les engagements de ce couple de résistants au destin hors du commun. Missak et Mélinée Manouchian entreront en février prochain au Panthéon.
A l'occasion du Phonéthon 2023 dont elle est la marraine, elle souhaite lancer un appel.

Rencontre avec Katia Guiragossian, marraine du Phonéthon 2023

Katia Guiragossian est la petite-nièce de Mélinée et Missak Manouchian. Depuis des années elle n’a eu de cesse d'œuvrer pour faire connaître et reconnaitre les actions et les engagements de ce couple de résistants au destin hors du commun. “Porter et valoriser leur mémoire” c’est ainsi qu’elle définit la mission qu’elle a prise en charge tel un devoir moral. Missak et Mélinée Manouchian entreront en février 2024 au Panthéon. Quand Katia Guiragossian parle d'eux, les mots s’envolent ; ils sont porteurs de liberté, d’émotion et de fougue.

OFFRIR UNE NOUVELLE VIE AUX RÉFUGIÉS DE L’ARTSAKH

Le Fonds Arménien lance un programme destiné à offrir aux familles de réfugiés de l’Artsakh les moyens de démarrer une nouvelle vie en Arménie. Ceux-ci souhaitent reprendre leur destin en mains. Ils ne peuvent le faire en dormant dans des gymnases et en vivant de la « soupe populaire ».

Visite aux premières familles d’Artsakh, relogées dans le Syunik. Souren Kévorkian, directeur du Fonds Arménien de France et David Alexandrian, chef de projet, prennent les premiers contacts afin d’évaluer les besoins spécifiques des familles ainsi que les travaux de rénovation à réaliser en priorité.

Habitation-réhabilitation-emploi : voilà en une formule condensée le cœur de l’action que le Fonds Arménien lance. Il s’agit d’abord de dresser un inventaire des maisons rurales dont les propriétaires ont émigré au cours des trois dernières décennies et que l’on peut rendre habitables rapidement moyennant des travaux comme la réfection du toit, la remise en état des portes et fenêtres, des sanitaires, etc. Il faut aussi leur fournir une cuisinière, un réchaud, de la literie, etc. Et, dès que le printemps approchera, des outillages, des plants de produits maraîchers, si possible aussi des serres et des ruches, pour contribuer au démarrage d’une activité agricole. Cette approche a l’air simple et paraît s’imposer d’elle-même, mais elle recèle quelques obstacles à surmonter. Le principal est d’ordre juridique. Les habitations libres ont presque toujours des propriétaires dont les droits doivent être respectés. Il faut donc trouver la trace de ces propriétaires. Puis, il faut passer un accord avec ceux-ci : la voie la plus rapide est celle d’un contrat de location pluriannuel entre les propriétaires et les familles de réfugiés qui vont occuper la maison rurale. Ainsi, le droit de propriété est respecté. Les propriétaires peuvent recevoir un loyer qui, même s’il est modique – et il le sera – est quand même mieux que de ne rien percevoir du tout. Qui plus est : leur maison va être réhabilitée. Et elle sera entretenue, grâce à la présence de ses occupants, au lieu de tomber en ruine au fil des ans. Les propriétaires auront aussi la satisfaction d’avoir accompli un geste de solidarité envers les familles de réfugiés.

Le Fonds envisage aussi de construire des habitations neuves, en milieu rural et urbain. Mais cela prendra du temps et nécessitera des sommes bien plus importantes. Or, il s’agit d’aller vite. C’est pourquoi la réhabilitation de maisons inoccupées présente un intérêt certain. Elle peut démarrer dès qu’une habitation disponible aura été identifiée dans un village donné, un accord conclu avec ses propriétaires, l’aval des autorités locales obtenu, et la réalisation des travaux les plus indispensables menée à bien.

La priorité sera donnée aux régions de Syunik, Tavush et Guégharkounik. Ce sont celles que le Fonds Arménien de France connaît le mieux, où il est implanté et où son action a donc les chances de pouvoir démarrer le plus vite. Des devis-types ont été établis. Ils montrent que la réhabilitation d’une maison rurale et la fourniture d’un outillage agricole de départ peut coûter de 15 à 20 000 €. C’est un ordre de grandeur, bien sûr, le montant exact devant dépendre de l’état des lieux, du volume de travaux, etc. Mais cela permet de planifier et d’aller vite. Le Fonds est en contact avec des ONG intéressées par une coopération et qui apprécient son expertise et sa connaissance du terrain. Habitation-réhabilitation-emploi : voilà l’axe de travail défini pour permettre aux réfugiés de l’Artsakh de redémarrer une nouvelle vie, en Arménie. Combien de familles pourront en bénéficier ? Le plus possible, bien sûr. Avec votre soutien.

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Communiqué de presse : Début du programme "Habitation-Réhabilitation-Emploi"

Pour soutenir les actions du Fonds Arménien de France, vous pouvez cliquez ici *
*Vous pouvez également souscrire à la campagne de versements mensuels « L’Arménie, tous les mois », ou faire un chèque : Fonds Arménien de France, BP12, 75660 Paris Cedex 14.

Un grand merci d'avance pour votre générosité !

TAVUSH : DES CHAMPS D’ACTION DU FONDS ARMÉNIEN DE FRANCE À L’ÉTENDUE DE SES RÉALISATIONS DANS LA RÉGION

Le programme de développement initié par le Fonds Arménien de France et le Conseil départemental des Hauts-de-Seine il y a 14 ans ne cesse de croître : une ferme modèle, une fromagerie moderne, un lycée agricole assurant des cours pratiques, un projet agricole et d’élevage aux normes européennes, des distributions importantes de plants de légumes et d’arbres fruitiers favorisant une économie familiale. Cette année, un système de traitement des eaux usées et l’augmentation des panneaux solaires permettront l’optimisation des ressources et de la production locale. Bilan en quelques chiffres des contributions du programme.

Tavush
Carte des réalisations du Fonds Arménien de France dans la région du Tavush.

SYUNIK : LA RÉGION AU CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONS

Depuis la guerre de 2020, le Fonds Arménien de France n’a eu de cesse d’investir dans le développement de cette région pour accompagner les habitants déterminés à rester sur leur terre malgré la menace azérie à leur porte : réhabilitation de systèmes d’irrigation et de distribution d’eau potable, fourniture de serres, distribution de semences de blé, de ruches, de plants de légumes et d’arbres fruitiers. Toutes ces actions pour permettre à chacun l’autosuffisance alimentaire et l’assurance d’avoir un revenu décent. Bilan des aides principales apportées aux populations durant ces trois dernières années.

A la mi-septembre, Bedros Terzian, président, et Souren Kévorkian, directeur du Fonds Arménien de France, ont visité des villages frontaliers dans le Syunik, pour suivre les travaux en cours, étudier de nouveaux projets et rencontrer des habitants. Ils étaient accompagnés de l’équipe-terrain du Fonds au Syunik. En deux ans et demi, le Fonds est intervenu dans 81 des 130 villages du Syunik : adduction d’eau (10 villages déjà, plus 2 en cours), distribution de 458 tonnes de semences de blé (récolte : 4 500 tonnes), 100 000 plants d’arbres fruitiers, 4,6 millions de plants maraîchers, 33 serres, des ruches, des équipements agricoles, aide à la pisciculture, matériel de fromagerie, agneaux, etc. Partout, accueil chaleureux des villageois qui ont exprimé leur reconnaissance pour le travail accompli.

Syunik
Carte des aides apportées dans la région du Syunik par le Fonds Arménien de France.

La formation d’assistant dentaire : un succès !

C’est en 2021, que le Fonds Arménien de France et l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth s’associaient pour lancer une formation au métier d’aide infirmière ; puis en 2022, au métier d’assistant-dentaire. Des réussites.

La première session de formation d’aide-infirmière pour les Arméniennes du Liban et de Syrie a permis à 15 des candidates d’obtenir leur diplôme et de trouver immédiatement du travail dans les dispensaires et hôpitaux du Liban. Le projet, initié par Hilda Baïramian, professeure à l’USJ, a depuis généré une autre formation : celle du métier d’assistant-dentaire, sanctionnée par un certificat d’aptitude (CAPAD).

Sur les 25 candidates accueillies, vingt d’entre elles ont obtenu le diplôme d’assistante-dentaire ; une profession très demandée au Liban.

ASSISTANT-DENTAIRE : UN MÉTIER À LA POINTE

Aujourd’hui, il existe environ 7 600 dentistes au Liban. Ils réclament de plus en plus d’assistants-dentaires et cette spécialité recouvre autant un savoir de base médical et dentaire que celui de management et de gestion du matériel souvent très onéreux. Cette formation permet une organisation optimale du cabinet dentaire. Les compétences acquises sont diversifiées : seconder le dentiste dans ses opérations, manipuler les équipements, préparer le champ opératoire (désinfection, stérilisation, tri des déchets), prendre en charge le patient au niveau de l’accueil, monter son dossier médical et assurer son suivi…
Sur les 25 candidates accueillies, vingt d’entre elles ont obtenu ce diplôme et se voient proposer des contrats de travail « avec un salaire bien supérieur au SMIC actuel au Liban », commente Hilda Baïramian. Pour elle, « il est important de noter que les échos de la première formation des aides infirmières (2021-2022) et la formation des aides dentistes (2022-2023), totalement financées par le Fonds Arménien de France, ont créé un ‘buzz’ intéressant auprès de la communauté paramédicale de Beyrouth ». En effet, le coût de la dernière formation, d’un montant de 44 000 € assuré par le Fonds Arménien de France, inclut les frais de préparation en amont du projet, la campagne d’information et de recrutement, la sélection des candidats, la supervision durant le projet et l’évaluation académique, la rémunération des professeurs titulaires de la faculté et des cadres responsables des laboratoires, le financement du matériel requis et les frais de fonctionnement…

UNE REMISE DES DIPLÔMES OFFICIELLE

La remise des diplôme s’est déroulée le 5 juin 2023, année du centenaire de la création de la faculté de médecine dentaire, sous le patronage de son éminence Shahé Panossian, prélat des Arméniens apostoliques du Liban et du professeur Sélim Daccache, recteur de l’USJ. Y assistait également Krikor Terzian, représentant le Fonds Arménien de France. Lors de la cérémonie, l’importance particulière de ces formations a été mise en avant car ces métiers sont pourvoyeurs d’emplois. En effet le secteur manque de spécialistes , surtout depuis l’exode massif en 2019, du personnel soignant vers l’Europe et les pays du Golfe à cause de la crise économique, sanitaire et politique. L’optimisme et l’espoir sont au rendez-vous : une seconde promotion de la formation des aides-infirmières va débuter prochainement ! Et le Fonds a reconduit l’aide de 100 000 € destinée chaque année aux écoles arméniennes.

Les coûts de la formation sont intégralement pris en charge par le Fonds Arménien de France.

Les compteurs du Phonéthon 2023 du Fonds Arménien de France affichaient 2,3 millions d’euros de dons et promesses de dons ce dimanche 19 novembre à 18 heures lorsque les bénévoles ont raccroché leurs téléphones. Il s’agit d’un franc succès dû à la générosité des donatrices et donateurs et aussi aux dons reçus dès le mois d’octobre en réponse à l’appel lancé par le Fonds pour le financement du programme « Habitation-réhabilitation-emploi » au profit des familles de l’Artsakh, le projet-phare du Phonéthon.

NB – Si nos bénévoles n’ont pas pu vous joindre lors du Phonéthon, vous pouvez encore faire votre don via le site internet (https://dons.fondsarmenien.org/phonethon) ou par téléphone au N° Vert 08 09 54 26 26.

Cp Résultats  Phonethon 2023
APPEL AUX DONS
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